Francis Lyon: ouvrier à La Seyne sur Mer
Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous dire en quoi consistait votre métier?
Francis Lyon. - Je m'appelle Lyon Francis. J'ai travaillé au chantier naval de La Seyne sur Mer de 1970 à 1986 en tant qu'ouvrier charpentier tôlier.
Je suis rentré à vingt-six ans au chantier et je travaillais dans un atelier où nous fabriquions des gaines de ventilation pour les navires. Ça partait de l'aération des machines jusqu'à la ventilation des cabines. Enfin tout ce qui est aération et ventilation du navire... Nous avons vécu pas mal de choses, et je dois dire que la vie en entreprise était une véritable école de la vie.
Vous avez également été militant puis délégué du personnel. Est-ce que vous pourriez nous parler de ces activités, de ces expériences?
F.L. - Les syndicats étaient puissants dans l'entreprise à l'époque, notamment la Confédération Générale du Travail et en fait, dès que je me suis trouvé dans le processus de production, je me suis senti... comment dire? Je ne pouvais pas subir l'exploitation qu'on faisait subir aux gens ici, sans me révolter. Mais c'était peut-être de famille, mon père a travaillé longtemps à l'arsenal de Toulon, lui aussi il s'est engagé... Je ne pouvais pas rester sans rien faire parce qu'il y avait des énormités dans l'entreprise au niveau des conditions de travail, c'était énorme; donc j'ai adhéré, pratiquement de suite, au syndicat. C'était une évidence. Vous savez, dès qu'on passait la porte du chantier, on entendait un bruit... ces navires sur cale, fallait voir les conditions... Et puis les copains du syndicat m'ont demandé d'être présenté sur une liste aux élections professionnelles, en tant que délégué et j'ai accepté. J'étais donc délégué du personnel à la CGT, ensuite délégué du comité d'entreprise, et vers la fin, le comité d'entreprise me confiait, avec d'autres camarades, les relations avec le comité central d'entreprise, puisqu'à la fin, les chantiers ont été reconcentrés. Il y avait Marseille, La Ciotat et Dunkerque regroupés dans la Normed. Le comité d'entreprise se faisait à Paris et donc j'étais amené à monter avec les autres camarades pour discuter avec le patronat. Ce n'était pas toujours facile !
Quelles sont les différentes fonctions que regroupe l'activité syndicale sur La Seyne? A travers quel type d'actions pouvait-on exprimer sa sensibilité syndicale?
F.L. - On était organisé par section syndicale, chacun collectait ses adhérents au niveau des ateliers et des bureaux. Nous avions un trésorier, évidemment, au niveau du syndicat, un secrétaire général et un bureau qui tournait autour de lui et qui essayait de vaquer aux différentes initiatives syndicales; qui se chargeait de prendre les rendez-vous avec la direction. Tout se passait on va dire démocratiquement, même si des fois, il y avait quelques accrochages entre nous, mais bon ça c'est la vie syndicale, et je vois pas comment on aurait pu faire autrement. Parce qu'on est tous différents, avec des idées parfois différentes.
Je suis passé tout à l'heure devant la Bourse du Travail. C'est quoi la Bourse du Travail?
F.L. - La Bourse du Travail a été créée à La Seyne en 1906, si je me souviens bien. Elle avait pour... elle l'a toujours... pour utilité d'être la Maison des Syndicats. Donc aujourd'hui encore, les organisations syndicales se réunissent à La Bourse du Travail, bien qu'elle serve aussi aujourd'hui de salle des fêtes, de conférences, de salle d'expositions etc.
Quels sont les conflits emblématiques qui vous ont marqué durant votre activité sur les chantiers?
F.L. - Je pense qu'il faut remonter aux années 1965-66, quant il y a déjà eu, au niveau européen, les premiers plans de restructuration de la construction navale. Les FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée) devaient fermer à cette époque... Et les gars, la municipalité, la population ont mené des luttes énormes pour éviter la fermeture. Et les FCM ont été repris par le groupe Perlick, qui est un groupe franco-belge qui a créé la CNIM (Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée), où j'ai été donc embauché en 1970. Sur le plan industriel, ils se sont alors orientés vers beaucoup de diversifications. Ils ne s’en sont pas tenus uniquement à la construction navale. En partant de là, les chantiers se sont développés, et on embauchait. Dans les années 70, de nombreux ouvriers ont été embauchés. Le plan de charge était énorme à l'époque.
Et donc cette diversification a conduit l'entreprise à une relative prospérité jusqu'au milieu des années 70?
F.L. - Oui, voilà. Dans les années 70-74, on commençait à sentir les prémices des difficultés de la construction navale européenne. Mais nous avons toujours été soumis à ces... directives européennes. Nous, on appelait ça les directives technocratiques, parce que pour nous ces gens étaient en dehors des réalités. Et ici, ceux qui avaient du travail ne comprenaient pas qu'on veuille fermer des sites industriels sur notre façade maritime. C'est-à-dire que pendant presque quinze ans, nous nous sommes battus comme des fous pour éviter la fermeture du chantier naval. Nos copains de La Ciotat pareil et de Dunkerque également. Et déjà à l'époque, on avait fermé Port-de-Bouc, on avait fermé La Rochelle, Dubigeon à Nantes. Beaucoup de chantiers avaient déjà disparu.
En 1977, il y a le plan Davignon. Vous pouvez nous en dire deux mots?
F.L. - Le fameux plan Davignon où nous avons combattu, mais malheureusement... nous n'y sommes pas parvenus, mais nous avons pu nous donner encore une dizaine d'années de travail. C'est comme ça qu'il faut le voir ! Le plan Davignon pour nous, c'était la fermeture du chantier... Mais on avait beau l'expliquer au gars, c'était difficile de leur faire comprendre, car comme je vous le disais, on avait des commandes à cette époque, on travaillait, on avait du monde, on embauchait dans la construction navale, et donc les gens nous disaient : "mais vous êtes fous, vous êtes des oiseaux de malheur, vous dites n'importe quoi!" Nous on savait très bien que les orientations européennes c'était de n'avoir plus qu'un chantier par façade maritime. Syndicalement, on s'est battu, on a essayé de faire des contre-propositions, parce qu'il faut dire qu'à l'époque aussi, les armateurs ne jouaient pas toujours le jeu. La préférence nationale, ils s'asseyaient dessus comme on dit! Nous on essayait de mettre en avant tous ces thèmes pour qu'on puisse construire, réparer et naviguer français. Parce que ça touchait non seulement la construction navale mais aussi la marine marchande, donc voilà. Il y a un espace d'indépendance de la France en matière d'approvisionnement, parce que c'était ça dont il s'agissait à l'époque. Pour nous, le plan Davignon, c'était la casse programmée de la construction navale.
Vous parlez de la difficulté de sensibiliser l'ensemble des employés et des ouvriers. Ça se passait comment?
F.L. - On faisait notamment des assemblées par atelier, où nous expliquions le plan Davignon, où est-ce qu'ils voulaient en venir. Evidemment certains ont commencé à ouvrir les yeux et à nous entendre; mais d'autres nous répétaient sans cesse : "comment veux-tu qu'une entreprise comme la notre ferme". Ce que malheureusement beaucoup de gars ont dit ailleurs dans d'autres entreprises qui aujourd'hui ont fermé.
Et donc cinq ans après, on assiste à la fameuse création de la Normed (chantiers du Nord et de la Méditerranée) dont vous parlez. Qu'est-ce que cela a changé?
F.L. - En 1981, ça a été une autre bataille. Il faut dire aussi que 1981, c'était aussi les changements politiques dans notre pays, et on avait un grand espoir que ça change. Nous avions donc à l'époque un ministre qui était socialiste, et les réunions se succédaient avec le ministère pour essayer de sortir la construction navale du marasme qui arrivait. Des promesses on en a eues, des réunions on en a eues, et finalement ça s'est soldé par la création de la Normed, ce regroupement entre La Ciotat, la Seyne et Dunkerque. Alors les grandes batailles que nous avions mené à l'époque, c'était parce que le groupe Perlick voulait sortir de la Normed tout ce qui était industriel tout ce qui avait permis de développer le chantier et fait vivre la construction navale. Evidemment, c'était une grande bataille qui s'est terminée par un accord avec le Ministère, où l'Etat devait prendre 51 % des actions de la Normed, le groupe Perlick conservant 49 %. Mais finalement, ça ne s'est jamais fait. Ça a été traité sur papier, mais le groupe Perlick a déménagé durant les vacances de Noël, ils avaient déménagé l'atelier de mécanique, les gars avaient occupé... enfin bon, ça a été toute une lutte... épique à l'époque. Et la séparation s'est faite. Donc le groupe Normed s'est retrouvé avec la construction navale uniquement, et le groupe Perlick a continué avec la CNIM, que vous trouvez à l'entrée de la ville. Et là, ça a été le commencement de la fin. C'était dans les années 82 donc. Là, je ne vous dis pas les luttes, elles ont été plus que sévères, plus que serrées, occupation des usines, retenue de navires, manifestations monstres... Et rien n'y a fait, sinon reculer les échéances d'année en année. On nous saupoudrait de commandes de temps à autre, un paquebot par ci, un navire pour la Marine Nationale par là, enfin bon... on nous tenait sous perfusion !
Je pense notamment au dernier bateau que nous avions construit, le Fairsky et qui a été retenu à quai pendant des jours et des nuits, pour essayer d'avoir des commandes, pour survivre dans les chantiers navals.
Ce sont en tout combien d'hommes qui occupent une usine, qui bloquent un bateau?
F.L. - A l'époque, nous étions encore 4000 ouvriers dans l'entreprise, mais on peut dire que nous étions, allez, 200 à occuper... enfin la nuit, on tournait, on faisait des roulements bien sûr, à garder le Fairsky. Mais en même temps, nous menions des luttes, on rassemblait et on allait à la Préfecture, on allait voir les élus à Marseille, en Préfecture de Région, on allait dans les Ministères, on bougeait nos députés... On essayait de tout faire pour qu'on prenne en compte les propositions syndicales que nous faisions à l'époque. Parce que bon, il y avait quand même des possibilités de travail sur le site, mais nous n'avons pas été entendus. Alors pour calmer les esprits, on nous donnait une petite commande par ci par là. Ça nous faisait du bien évidement parce qu'on continuait de travailler, mais on savait qu'inévitablement, on allait vers la fin...
Vous dites qu'ils vous saupoudraient, qu'ils vous épargnaient, qu'ils jouaient la montre... Ça voulait dire qu'ils ne vous envoyaient pas les forces de l'ordre?
F.L. - Oh si! Nous avons eu les forces de l'ordre, à deux ou trois reprises, oui. Parce qu'il y avait des gens qui occupaient, qui séquestraient des ingénieurs. La police est venue un matin, on ne le savait même pas. C'était une poignée de gars, des tuyauteurs je crois à l'époque, qui avaient eu maille à partir avec des ingénieurs. Et devant l'obstination de leur responsable, ils l'avaient bloqué dans son bureau. Et dans la nuit, il y a eu des échauffourées, voilà. Bon ensuite, quand on occupait les chantiers, évidemment les CRS et la police étaient souvent devant nos portes, sans que ça dégénère trop, mais enfin, ça a quand même dégénéré par moments. Une fois je me rappelle, nous étions allés à la Préfecture de Région, nous avions secoué des grilles et évidemment les CRS nous avaient chargé. Nous avions occupé des gares, les CRS nous avaient chargé également. A chaque fois qu'on faisait des actions un peu dures, on nous répondait par la répression.
La syndicalisation a toujours été assez forte aux chantiers de La Seyne?
F.L. - Toujours, jusqu'à la fin. Aux élections professionnelles, même les gens qui n'étaient pas syndiqués votaient pour la CGT. Dans les luttes, on était vraiment nombreux, je ne sais pas si vous avez vu les photos là-bas? Nous étions des milliers, la population nous soutenait, la population faisait corps avec nous.
Quelle était la spécificité du combat ouvrier seynois? Peut-on établir des différences entre le combat ouvrier à La Seyne, à Toulon, à La Ciotat? Et il y avait une solidarité des luttes ouvrières entre La Seyne, Toulon, Port-de-Bouc, La Ciotat, Marseille, ou est-ce que chacun s'est battu dans son coin?
F.L. - Oui. Il y avait une spécificité, l'arsenal de Toulon c'était une entreprise d'état, ils avaient leur statut à défendre, leurs conditions de travail à défendre. Les luttes syndicales étaient différentes et mêlaient beaucoup d'organisations syndicales alors que nous, c'était essentiellement la CGT, un peu Force Ouvrière et un peu la CFDT. L'Arsenal de Toulon, c'était quand même une mentalité différente, puisque les gars travaillent sous les ordres des militaires, nous c'était civil. Avec La Ciotat, nous avions à peu près les mêmes problèmes, conditions de travail, conditions salariales, donc les luttes se regroupaient. Après, à La Ciotat, on fabriquait pas mal de trans containers, de pétroliers... Nous, nous fabriquions des paquebots, méthaniers, ça nous arrivait aussi de construire des cargos. C'est les types de production qui faisaient que les luttes étaient différentes. Mais, les problèmes étaient les mêmes, salaires, conditions de travail, avancement... Et quand à La Ciotat, on leur a annoncé leur 2000 licenciements dans les années 80, je me rappelle d’avoir participé aux manifestations à La Ciotat où les travailleurs du chantier de La Seyne étaient plus nombreux que ceux de La Ciotat! Ça nous avait marqué, mais pour dire la solidarité qu'il y avait quand même entre les deux chantiers, même si la forme de lutte était un peu différente. Après oui, chacun combattait dans son coin, mais il y avait quand même des rassemblements unitaires. Je me rappelle notamment pour la réparation navale à Marseille, nous avions fait des manifestations monstres à Marseille où tous les chantiers navals, La Ciotat, nous et la réparation navale, étions réunis à Marseille. Il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde. On descendait La Canebière, on allait à la Préfecture. Bon, c'était les manifestations organisées par les trois sites industriels.
Quelle est la manifestation qui vous a le plus marqué?
F.L. - C'est la marche sur Toulon. L'année? Ah! Je ne me souviens pas exactement, on en a tellement fait... mais la seule qu'on avait bien faite, c'était en 82 - 84. Nous étions à peu près 10000 à 12000 personnes. Nous étions partis du chantier, la population avait suivi et nous étions arrivés jusqu'à Toulon. On était coutumiers déjà, parce qu'en 66, quand il y a eu la liquidation des Forges des Chantiers de la Méditerranée, il y avait eu une marche sur Toulon et on était des milliers et des milliers de personnes.
Le chantier de La Seyne employait beaucoup d'immigrés. Est-ce qu'ils étaient en proportion autant associés à l'activité syndicale que les ouvriers français ?
F.L. - Oui. Ils étaient organisés, ils avaient leur organisation syndicale. Je fais référence à la SAMIC, qui était composée de nombreux maghrébins et des gens d'Afrique noire. Ils étaient organisés en un syndicat spécifique parce que c'était une entreprise sous-traitante du chantier naval. Et ces gars avaient la particularité de faire les travaux les plus pourris qui puissent exister dans la construction navale. Ils peignaient les coques des navires, intérieures et extérieures, ils sablaient les coques d'un navire et c'était un travail infernal. Ils descendaient dans les ballasts, bien souvent peu équipés, ils ont eu de nombreux accidents, des morts malheureusement... Et c'étaient des gens qui n'osaient pas, jusqu'au jour où ce syndicat de la SAMIC les a un peu boostés pour essayer d'améliorer leurs conditions de travail, leurs salaires, qui était miséreux à l'époque. Nous les avons soutenus et la grève a bien duré un mois, un mois et demi. La municipalité de l'époque les a soutenus aussi, c'était Philippe Giovannini je crois le Maire, en leur apportant les repas gratuits pour les enfants. Et je dois dire qu'il y avait une solidarité, entre ces immigrés-là et nous, qui faisait plaisir à voir. Et lorsqu'ils ont gagné, parce qu'ils ont eu une augmentation de salaire, des conditions de travail nettement améliorées... je me souviens que quand ils sont rentrés dans l'entreprise, on leur avait fait une haie d'honneur et tout le monde pleurait. Ils étaient tellement heureux de rentrer, du soutien de tous ces gens de la construction navale qui étaient avec eux. Ça a changé leur vie, leur façon de travailler et de voir les choses.
Comment avez-vous vécu la fermeture des chantiers?
F.L. - Les chantiers ont définitivement fermé en 1989. Mais 1986 ça a été la plus grande vague de licenciement. Il y a eu 2000 licenciés d'un coup, moi j'étais dans le tas. Voilà, je l'ai vécu... on s'y attendait, on était au coeur de l'action, mais ça fait quand même mal! On vous jette comme une vieille chaussette. Je me rappelle qu'on ne pouvait même pas rentrer récupérer nos affaires dans les vestiaires. Du jour au lendemain, le facteur nous apportait une lettre... tu rentres plus et point final. C'était quand même dur à avaler, ça.
On va essayer d'établir un parallèle entre la lutte syndicale et le travail de votre association, au sens où il y a toujours un combat que vous mené pour préserver la mémoire. 90 % du patrimoine industriel de La Seyne a disparu. Comment préserver la mémoire en l'absence de lieu de mémoire?
F.L. - Ecoutez... si vous vous promenez sur le parc de la navale, et nous nous sommes battus, avec notre association et d'autres bien sûr, pour créer un sentier de la mémoire sur le parc de la navale. Celui-ci part de la porte du chantier par où rentraient des milliers de travailleurs, cette porte a été rénovée. Devant elle reçoit l'association AMIANS, qui est une ancienne Association de Maintien des Intérêts des Anciens de la Navale. Cette association a été créée pour venir en aide aux licenciés de la construction navale. Et depuis, même si tout est terminé, elle perdure, ils sont toujours là-bas. Une fois par an, cette association réunit tout le monde, tous les anciens du chantier, à la Bourse du Travail ; et je dois dire que ce n'est pas nostalgique, c'est toujours tourné vers l'avenir. On essaie de dire aux gens qu'il ne faut pas oublier... Mais quand nous nous sommes aperçus que les gens malheureusement décédaient les uns après les autres, et que les enfants ne gardaient pas les dossiers que les gars avaient récupéré, que tout partait à la poubelle; alors on s'est dit : "il faut qu'on s'organise, qu'on essaie de collecter ces documents pour qu'il reste quelque chose de la construction navale seynoise"! Voilà pourquoi nous avons monté le Centre de Ressources pour la Construction Navale. Nous avons participé et créé ce chemin de la navale où les panneaux expliquent ce qu'il y avait en ces lieux, atelier de serrurerie, atelier de montage des coques... L'objectif de notre association est de récupérer des documents que les gens possèdent sur les chantiers navals pour en faire soit des expositions, soit des conférences; de les trier, de les garder, pour éventuellement les donner à la municipalité qui devrait créer un musée de la construction navale. Mais là on se heurte aux difficultés financières, encore une fois.
Propos recueillis par Ugo Chavarro / Résurgences
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Merci à Sarah Champion, coordinatrice éditoriale et Samuel Tronçon, directeur de Résurgences http://www.resurgences.eu/