Ressources
-
Mémoires des ports
3èmes rencontres Régionalesdes Vidéos Urbaines proposées par Images et Paroles Engagées Vendredi 15 novembre 13h-19h Carte Blanche à Cinémémoire sur le thème Mémoires des Ports
-
La politique sociale par Pierre Terrin : le contrat 5 points.... 5 ans
Extrait choisi: p. 90 : «Les grandes lignes de notre politique furent le fruit du travail de l'équipe de direction élargie aux cadres et agents de maîtrise et également des nombreux échanges de vue que nous avons eux avec les délégués du personnel alors responsables sportifs. Nous avons en commun défini les cinq plans sur lesquels devait porter notre action, cinq plans qui, pour un homme au travail, conditionnent le respect de sa dignité et permettent son élevation. D'abord la sécurité de l'emploi, c'est à dire l'expansion de l'entreprise et la préparation de son avenir, chacun voyant dans cette oeuvre commune sa responsabilité engagée. Puis l'inérêt dans le travail, c'est à dire les problèmes classiques d'information, de relations humaines dans le travail, de «participation». Ensuite le logement. La détente physique dans un cadre familial. La culture sous toutes ses formes. Le programme intitulé «Evolution technique, économique et sociale de la SPAT, 5 points...5 ans» fut mis en application le 1er octobre 1963. Source : Un destin maritime. La Famille Terrin. Récits d'un siècle d'activités en Méditerranée, REF.2C Editions, Aix en Provence, 2011. pp 90-95.
-
« Louis Sciarli– Photographe du vrai » du 25 novembre 2011 au 15 janvier 2012, La Ciotat
« Louis Sciarli– Photographe du vrai »du 25 novembre 2011 au 15 janvier 2012, Chapelle des Pénitents Bleus, La Ciotat Apostrophé « Photographe! » dans l’enceinte des C.N.C., il en a exploré le moindre recoin de 1955 à 1989, navires compris, et à toute heure. La Ciotat le sait. Le maire de La Ciotat, Patrick Boré, a souhaité que la ville natale de Louis Sciarli s’en souvienne éternellement en acquérant en 2009 un « Fonds Sciarli », constitué de 12.363 négatifs ainsi que de 49 bobines de films 16 mm.
-
Mémoire en chantier
BIENNALE REGIONALE sur le thème « Chantiers navals et bassins miniers: ouvriers et immigrés » Rencontres, ballades, projections de films, conférences, spectacles, expositions, colloques, …Archives, associations, collectivités, structures culturelles et universitaires du Réseau pour l'Histoire et la Mémoire des Immigrations et des Territoires Du 3 septembre au 16 décembre 2011, PACA
-
Association CriMémoire à La Ciotat: un documentaire et une exposition en 2012
La Ciotat, déesse plurielle L'association CriMémoire recueille la mémoire des habitants de la ville, afin de mieux faire connaitre le parcours de chacun, et de créer du lien entre les habitants. Œuvrant sur le terrain depuis dix ans, cette association de proximité est bien connue, car elle a la faculté de fédérer le tissu local. CriMémoire prévoit en 2012 la création d'un documentaire et d'une exposition photographique.
-
Histoire de la réparation navale à Marseille
De par sa position géographique extrêmement privilégiée, le port de Marseille naît et se construit autour des activités liées au commerce maritime qui ne cessent de croître au fil des siècles. En 1855, l’Etat concède la création et l’exploitation de vastes docks. La surface des bassins passe de 28 à 72 ha, avec une longueur de quais atteignant 15 km. A l’audace des acteurs économiques vient s’ajouter la dynamique industrielle et des marchés ouverts par de nouvelles possessions d’outre-mer. Autre atout majeur : en 1869, le canal de Suez est inauguré, facilitant plus encore les échanges maritimes. Marseille se forge l’image d’une « Porte de l’Orient » .A partir de 1875, la réparation navale se développe. Marseille devient une grande cité industrielle. Cette activité prend son essor, dans la prolongation du négoce portuaire.
-
Histoire des chantiers navals de La Seyne sur Mer
Un premier chantier de constructions de bateaux à voile et à rames destinés aux pêcheurs et à la marine royale existe à partir de 1711 sur le côté Est du port de La Seyne. Par la suite, d'autres petits chantiers du même type émergent.A partir de 1835, deux entrepreneurs marseillais, Mathieu, puis Lombard, prennent en main la destinée des chantiers navals seynois en les transformant en véritable entreprise industrielle, assistés d'un ingénieur seynois M. Verlaque et de deux ingénieurs britanniques, les frères Evans. En 1839, M. Lombard prend une décision capitale, celle de se convertir progressivement à la construction métallique.En 1845, Philip Taylor, l'ingénieur anglais qui avait fondé un atelier de mécanique à Menpenti à Marseille, rachète les Chantiers navals de La Seyne et se lance dans la construction navale de grande ampleur. En 1853, il fonde les Forges et Chantiers de la Méditerranée, entreprise de construction navale intégrée, en regroupant les "Forges de la Capelette" (Marseille), qui produisent les tôles et les tubes, les ateliers Menpenti, qui construisent les chaudières et les appareils moteurs, et les Chantiers de La Seyne qui assemblent les navires.
-
Histoire des chantiers navals de Port de Bouc
Port de Bouc se construit au début du XXème siècle autour des Chantiers et Ateliers de Provence (CAP) spécialisés dans la construction de paquebots et de cargos. À l’origine de la création des C.A.P en 1899, deux hommes : Alfred Fraissinet et Jules Charles Roux qui, par leurs activités économiques et politiques, vont rassembler les capitaux nécessaires à l’entreprise. Alfred Fraissinet est directeur de la Compagnie française de navigation (dite la Compagnie Fraissinet) et membre du conseil d'administration de la Compagnie des docks et entrepôts de Marseille, il réussit à intéresser les plus grands armateurs et banquiers de la place.La municipalité accepte également le principe de cette implantation qui permettra à la petite bourgade de 1400 habitants de se développer : La population double en quelques années, il faut loger les travailleurs étrangers (Italiens, Espagnols, Grecs et bien d'autres) et leurs famille et les partons créent “la Société des maisons ouvrières de Port de Bouc”.
-
Histoire des chantiers navals de La Ciotat
La présence à La Ciotat des premiers ateliers de construction maritime remonte, selon la plupart des historiens, à la fin du XVème siècle, avec une production artisanale et familiale destinée à la pêche, puis assez rapidement destinée aux grandes unités commerciales. A partir du XIX ème siècle, les nouvelles possessions d'outremer ouvrent de nouveaux marchés et l'essor de la navigation à vapeur offre de nouvelles opportunités industrielles et en 1835 Louis Benet, fils d'un riche armateur ciotaden, reprend le petit chantier de construction de voiliers dirigé par le maître charpentier Joseph Vence, pour le transformer en une entreprise moderne. C'est aussi en 1835 qu'on double la capacité du port en construisant la jetée du Bérouard.